Résidence Henri IV à Ambert : un exemple de mixité

Projet emblématique pour la Ville d’Ambert comme pour l’Ophis du Puy-de-Dôme, la Résidence Henri IV remplit désormais ses vocations plurielles : mêler habitat locatif et activité commerciale au sein d’un nouvel ensemble, résultant d’une réhabilitation et d’une construction. Le tout dans le calme du jardin public Chabrier mais à deux pas du centre-ville. L’offre est composée de 13 logements qui sont, pour la majorité, d’ores et déjà investis.

Initiée en décembre 2016 et portée par l’Ophis du Puy-de-Dôme, la création de l’ensemble immobilier baptisé « Résidence Henri IV » a consisté en la réhabilitation de deux immeubles et la création de sept logements neufs. Huit T2 et cinq T3 sont désormais proposés à la location, la plupart ayant déjà trouvé preneur. L’enjeu de ce projet pour l’architecte Boris Bouchet était de trouver le juste milieu entre « ouvrir les vues en profitant de l’attrait du parc tout en protégeant l’intimité des logements ». C’est en effet l’une des caractéristiques principales de cette opération : sa localisation. En bordure du jardin public Chabrier, la tranquillité du lieu contraste avec la proximité immédiate du centre-ville et de ses commodités.

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Résultat d’une partie construction et d’une partie rénovation, la nouvelle Résidence Henri IV se compose de 13 logements.

« Notre politique centre-ville ne fonctionnera que si celui-ci est habité »

« Cette opération représente un bénéfice pour tous les Ambertois, les futurs locataires bien sûr mais aussi les commerçants. […] Notre politique centre-ville ne fonctionnera que si celui-ci est habité » estime Johan Imbert, maire adjoint en charge du Patrimoine, des Affaires juridiques et de la Politique du centre-ville. La résidence a vocation à favoriser la mixité sociale et générationnelle. Ce type de logements peut tout aussi bien convenir à des jeunes comme à des personnes âgées ou des familles. Une opération qui a finalement su faire cohabiter les exigences des porteurs de projet et la configuration des lieux. « C’était un véritable défi pour rénover et créer tant de logements dans un si petit espace, tout en conservant des espaces verts. C’était aussi un défi d’insérer un ascenseur dans l’ancien bâtiment rénové », ajoute Johan Imbert.

Un nouveau souffle pour l’activité commerciale au rez-de-chaussée

La singularité de cette opération réside également dans la réhabilitation d’un commerce au rez-de-chaussée du bâtiment, donnant sur le boulevard. Paul Jaillot y a ouvert sa pâtisserie-chocolaterie avec succès depuis le mois de juin 2017. L’espace de vente de 40 m2, complété par un laboratoire de 70m2, a été décoré dans un style industriel avec de larges vitrines ouvertes sur le boulevard.
Par ailleurs, la fin de l’opération coïncide avec la réouverture du jardin public Chabrier. Les Ambertois peuvent à nouveau profiter de ce joli cadre de verdure en cœur de ville. Dès les 13 et 14 avril 2019, « Ambert côté jardin » réinvestira ce lieu qui avait vu naître et grandir cette manifestation annuelle.

Le financement des logements sociaux

Emprunts :
. Caisse des dépôts et consignations : 1 092 239 €
. Action logement : 60 000 €

Subventions :
. Région Auvergne-Rhône-Alpes : 171 000 €
. Conseil départemental du Puy-de-Dôme : 89 500 €
. Etat (Direction départementale des territoires 63) : 28 438 €

. Fonds propres de l’Ophis : 349 187 €

Foncier :
. Bail emphytéotique Ville d’Ambert / EPF Smaf

Certificats d’économie d’énergie ERDF : 18 636 €