Abattoir municipal d’Ambert : 741.000 € investis pour un nouvel élan
Grâce à des travaux de modernisation entrepris en 2017 et 2018 pour un montant de 741.000€ HT, accompagnés par un travail sur son fonctionnement, le dernier abattoir public du Puy-de-Dôme peut envisager l’avenir avec plus de sérénité.
Propriété de la commune et géré par la SEAMA, l’abattoir municipal d’Ambert vient de subir une importante phase de modernisation, indispensable pour poursuivre une histoire entamée en 1963. Après des travaux de mises aux normes engagés en 1984, 1995 et 2002, 741.000€ HT viennent d’être investis pour l’aménagement des chaînes d’abattage, le dépouillage des ovins, les installations frigorifiques ainsi que des interventions sur l’électricité, la plomberie, l’étanchéité ou encore les sols. Un pari sur l’avenir qui doit permettre d’améliorer la productivité de cet équipement, la qualité de service aux utilisateurs, les conditions de travail des 8 agents de la SEAMA (Société d’exploitation de l’abattoir municipal d’Ambert) et le bien-être des animaux. « Sans la Commune, notre société n’aurait pas pu engager ces travaux toute seule » précisait Laurent Fouilloux, qui assure la co-présidence de l’abattoir avec Philippe Fougerouse
Des utilisateurs qui viennent parfois de loin
« L’abattoir participe largement au maintien d’une partie de la vie économique du bassin d’Ambert et même au-delà, puisque nous savons que les utilisateurs viennent parfois de loin », remarquait Myriam Fougère, maire d’Ambert, lors de l’inauguration qui se tenait vendredi 14 septembre.
Depuis 2016, entre 1.100 et 1.200 tonnes de viandes de bœufs, veaux, porcs et agneaux sont traitées par l’abattoir d’Ambert chaque année. « Idéalement, nous souhaiterions augmenter ce chiffre pour passer à 1.400 tonnes par an », estimait Laurent Fouilloux. Et de poursuivre : « L’abattoir fonctionne grâce à deux utilisateurs principaux, mais aussi une vingtaine de bouchers ou agriculteurs pratiquant la vente directe. Chacun traite entre 5 et 25 tonnes avec l’abattoir d’Ambert. Nous travaillons avec près de 1.000 autres utilisateurs, qui représentent près de 200 tonnes ».
En parallèle, un atelier propose des prestations de découpe, conditionnement sous vide et mise en caissettes avec étiquetage normalisé pour la vente directe.
Trouver de nouveaux débouchés pour l’abattoir d’Ambert
Le volet investissement s’est accompagné d’une réflexion autour du fonctionnement de l’abattoir municipal. Règlement intérieur, plan de maîtrise sanitaire et document unique d’analyse des risques ont été revus pour tendre vers une amélioration des process de cette entreprise. Accompagnée par Lucien Compte, mis à disposition par le Parc naturel régional Livradois-Forez pour assurer une direction intérimaire de l’abattoir, une réflexion s’est engagée pour trouver de nouveaux débouchés et augmenter la rentabilité de cet équipement : développement des circuits courts et abattage des animaux issus de l’agriculture biologie, pour lequel l’abattoir est agréé.
Le financement des travaux de modernisation – 741.070€ HT
. Etat (Dotation à l’investissement public local) : 191.190€ HT
. Etat (Dotation d’équipement des territoires ruraux) : 150.000€ HT
. Commune d’Ambert : 300.005€ HT
. Conseil départemental du Puy-de-Dôme : 99.875€ HT
Avec le soutien technique du Parc naturel régional Livradois-Forez
Le fonctionnement de l’abattoir
. Abattoir multi-espèces et atelier de découpe
. Ouvert aux professionnels comme aux agriculteurs et aux particuliers
. Découpe et conditionnement sous vide à la demande
Pour toutes prestations, prendre contact avec l’abattoir environ 15 jours en amont
(sauf abattage d’urgence)