Enduro : Anaïs et Yoan Voldoire, en famille sur la Rand’Auvergne 2017

Chez les Voldoire, la moto est depuis bien longtemps une affaire de famille. Anaïs et son frère Yoan seront tous les deux sur la ligne de départ de la 27e Rand’Auvergne du MC Livradois à Ambert. Si leurs objectifs sont différents, l’envie de briller sur l’épreuve locale est assurément partagée.

Sa deuxième participation pour l’une, « au moins la dixième » pour l’autre : Anaïs et Yoan Voldoire ne seront pas dépaysés ces 24 et 25 juin, à l’occasion de la Rand’Auvergne 2017. Frère et sœur originaires de Valcivières, licenciés du Moto Club Livradois, ils figurent tous les deux parmi les 500 concurrents engagés. Un rendez-vous à la saveur particulière, puisque disputé à la maison… Ou presque ! Sur 2 jours, le tracé de l’épreuve emmènera en effet les concurrents jusqu’à Courpière au Nord et Usson-en-Forez (Loire) au Sud. De quoi voir du pays et découvrir de nouveaux terrains de jeux, même pour les pilotes du cru.

Le programme de la 27e Rand’Auvergne

Car avant de grimper sur la moto, Anaïs et Yoan Voldoire profitent de la semaine pré-Rand’Auvergne pour aller reconnaître, à pied, le parcours et les 10 épreuves spéciales (ES) concoctées cette année.
Marcheurs avant d’être pilotes : « Le temps de reconnaissance est important pour prendre un maximum d’informations sur les dangers et les passages difficiles qui peuvent se trouver sur le tracé. À l’inverse, il faut essayer de voir quels seront les endroits où on va pouvoir tenter de gagner du temps », détaille Yoan Volodoire.

Une 4e place de catégorie pour Anaïs, un Top 20 pour Yoan

S’élancer sur la même épreuve : une originalité qui ne surprend presque plus Anaïs et Yoan, habitués à se retrouver autour de la pratique de la moto depuis l’enfance, pour l’un comme pour l’autre. Sur la Rand’Auvergne, la famille et les proches seront mobilisés pour assurer l’assistance et les ravitaillements, en plus du Team officiel qui soutient Yoan.
Numéro 210, Anaïs Voldoire espère parvenir à « finir l’épreuve, ce qui est déjà un objectif en soit », explique-t-elle. Et qui sait, pourquoi ne pas faire mieux que la 4e place obtenue l’an dernier chez les féminines.
Numéro 17, son frère Yoan, champion de France en 2011, s’était classé 14e l’an dernier. Une belle position qui lui a offert le droit de concourir à nouveau en 2017 (les 20 premiers peuvent participer d’une année sur l’autre). « Figurer dans les 20 ou 25 premiers serait une belle performance », estime celui qui devra composer avec une blessure à la main, après sa participation au Trèfle lozérien.