Un exemple d’engagement pour la gestion de nos ressources : le gaspillage alimentaire

À Ambert, cette deuxième quinzaine du mois d’octobre est marquée par la 4e édition de Récup’art, événement familial qui permettra à chacun de s’interroger sur nos ressources, de toucher du doigt la récupération ainsi que la réutilisation des objets et de découvrir la concrétisation de certaines alternatives (mobilité, réemploi, jardinage, etc.). Dans cet esprit, le Sivom d’Ambert s’engage depuis plusieurs années sur la lutte contre le gaspillage alimentaire auprès d’établissements publics.

« Réduire le gaspillage alimentaire à la source avant de composter les déchets restants », c’est le crédo qui a permis à 11 établissements publics de santé du territoire de se voir sensibilisés à la problématique de la gestion des déchets, depuis 2013. Le Sivom d’Ambert a ainsi engagé des actions avec pour objectifs de faire des économies sur l’achat des denrées alimentaires et sur la gestion des déchets (et améliorer la qualité des produits grâce aux économies réalisées). Mais aussi améliorer l’équilibre des repas et créer une mobilisation interne autour de projets liés à l’alimentation.

Les écoliers sensibilisés à la lutte contre le gaspillage alimentaire

Mais c’est en travaillant avec les plus jeunes que l’on œuvre davantage pour le futur. Ainsi, le groupe scolaire Henri Pourrat d’Ambert a pris la suite de 3 collèges et s’est engagé dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. En début d’année 2016, tous les écoliers ont été associés au projet Etablissements-témoins (mené par le Valtom avec l’aide du Sivom et du CPIE du Velay). Les actions suivantes ont été mises en place :

  • Exposition sur le tri des déchets avec le CPIE du Velay pour lancer le projet
  • Diagnostic en cuisine et dans les assiettes : tri et pesées des déchets
  • Proposition d’alternatives au gaspillage alimentaire : boîte à idées, expo-affichage, équipement de table, idées recettes et nouveaux menus, etc.
  • Elaboration d’un jardin pédagogique avec les élèves d’ULIS (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) et mise en place d’un composteur sur place.
2,28

En kilos, la quantité de déchets alimentaires générée chaque jour.

Une mobilisation qui trouve un écho en chiffres : grâce à ces efforts, l’école ambertoise ne génère plus que 2,28 kg de déchets alimentaires par jour, soit 10 fois moins que la moyenne nationale (28,5 kg de déchets alimentaires par jour).